Search - Verdi, De Los Angeles, Ropo & Chorus :: La Traviata

Very moving Victoria de los Ángeles

Constantin Declercq | 11/27/2008

(5 out of 5 stars)

"Quand il s'agit de «La traviata», Maria Callas est un peu l'arbre qui cache la forêt. Pour tous ceux pour qui trouveraient que l'engagement sans concession de Callas ne masque pas ses défauts (timbre rarement beau, changements de registre soudains) il y a au moins trois très belles intégrales qui doivent leur salut à des chanteuses particulièrement émouvantes : Ileana Cotrubas (version DG avec le fils Kleiber), Virginia Zeani (un enregistrement roumain des années 1960) et surtout Victoria de los Ángeles. Cette version enregistrée en 1959 -à la même époque que sa «Carmen»- est dirigée par Tullio Serafin, un habitué de cet opéra qu'il aime entre tous. Victoria de los Ángeles, tout en raffinement et élégance comme à son habitude, offre ici une véritable leçon de musique tout en donnant une interprétation extrêmement touchante de son personnage. Son grand air terminant le premier acte est à cet égard d'une perfection absolue aussi bien technique que dramatique. Le seul reproche que l'on pourrait faire à la cantatrice est de ne jamais s'aventurer sur les chemins du tragique et d'en rester au lyrisme dans une optique qui relèverait plus de l'école française voire du vérisme que de Verdi. Mais justement la «Traviata» de Victoria de los Ángeles est une réussite parce que ce n'est pas un rôle qui coule de source pour la cantatrice. C'est l'anti-Callas absolue... et c'est sûrement pour cette raison qu'elle mérite d'être appréciée à sa juste valeur. Alfredo (Carlo del Monte) n'est malheureusement pas à la hauteur. Très bonne prestation de Mario Sereni en Germont par contre."

A decent bargain set--if you can stand the tenor

L. E. Cantrell | Vancouver, British Columbia Canada | 04/23/2004

(3 out of 5 stars)

"This was my first recorded "Traviata", bought on three LPs about 40 years ago, and I still have a lingering fondness for it. Although the splendid Victoria de los Angeles is just a little short of First Act fire, hers is a Violetta of grace, beauty and pathos. Mario Sereni offers one of the better Germonts on disk. Tullio Serafin, the old pro, conducts faultlessly in a manner that is at once propulsive and nuanced. Carlo dal Monte as Alfredo sings exactly as one would expect: indifferently. Why any record producer saw fit to immortalize his lugubrious groans has always been a mystery to me. (Dal Monte's voice is the rock upon which de los Angeles' "Gianni Schicchi" also founders.) Fortunately for this set, the part of Alfredo is the least significant tenor role that Verdi set in any of his operas before young Fenton in "Falstaff".At the bargain price, this set with its fine soprano and baritone and its excellent conductor is worth a listen, despite the unimpressive tenor."